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Le rejet d'implant

Un implant est un élément (appareil, dispositif contenant un médicament, prothèse, organe ou tissu greffé, etc.) introduit volontairement dans l'organisme pour une longue durée, afin de remplacer un organe, de réparer une fonction ou de traiter une maladie. Un implant peut être provisoire ou permanent et peut avoir un rôle esthétique ou médical.

 

Les risques de rejet d'implant sont possibles à partir du moment où les implants sont artificiels:

  • Les implants pectoraux qui sont une implantation de prothèses constituées d'une enveloppe lisse remplie d'un gel de silicone très cohésif (en cas de perforation de l’implant, la silicone ne fuit pas) afin de reproduire, de redessiner un thorax ayant une allure naturelle et plus musclé, virile (rôle esthétique) mais aussi de traiter par exemple une malformation thoracique (ou syndrome de Poland, le rôle est donc médical). Elles peuvent être portées à vie ou retirées à la demande du patient).

  •  Les implants mammaires qui sont implantation de prothèses souvent composées d'une enveloppe en silicone remplie d'une solution physiologique (liquide) ou d'un gel pour augmenter le volume d'un sein à visée esthétique (choix personnel) ou reconstructrice (après une mastectomie...). Les implants qui dégonflent, fuient ou deviennent perforés peuvent laisser échapper leur contenu, qui se répand dans tout le corps (solution physiologique).

  • Les implants faciaux (pour menton, pommettes, mâchoires inférieures, zone nasale et paupières) qui permettent de remodeler le visage afin de le rendre plus harmonieux, avec des implants en hydroxyapatite ou en polyéthylène (tissu biosynthétique poreux) ou en silicone. Il n'y a pas de risques de rejet si l'implant est prélevé du patient.)

  • Les implants testiculaires qui sont une implantation de prothèses dans la zone testiculaire qui permettent de corriger la forme et l'aspect d'un testicule vide ou manquant. Elles sont la plupart du temps en silicone ou à base de sérum physiologique et sont implantés dans le corps (rôle médical). à partir du moment ou les implants sont artificiels.

 

Ce phénomène est dû à la réaction défensive normale de l’organisme qui est d'isoler des tissus environnants l'implant en constituant une membrane hermétique et souple (membrane d'exclusion/capsule périprothétique) qui va entourer celui-ci. Cela s'explique par le fait que l’organisme a la particularité de se défendre contre toutes les intrusions dans le corps, il ne veut pas de ce corps étranger (prothèse) et tente de s’en défaire.
Lorsque la membrane d'exclusion s'épaissit et devient fibreuse et rétractile en comprimant l'implant, on parle de "coque" (amplification).
On constate plusieurs stades de contractions périprothétiques, les plus élevés se manifestent par une induration (durcissement ou épaississement du tissu) impliquant une reprise chirurgicale.
La plupart du temps cela est imprévisible et provient de réactions organiques aléatoires et incontrôlable.

Ce risque peut aussi être dû à des erreurs humaines: placement incorrect de l'implant, erreur de taille de l'implant, utilisation d'implants mammaires pour des implants fessiers (pas la même résistance), utilisation du silicone rigide ou d'implant d'élastomère semi dur… Dans ces cas les réactions sont prévisibles.

Lorsque qu'il ya une intolérance, le seul recours est l'ablation d'urgence de la prothèse. Le changement de prothèse ne pourra pas répondre aux rejets, il faut donc trouver un autre moyen pour satisfaire à ses besoins. (augmentation par lipofilling: injection de graisse...)

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